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Primavera le dimanche 23 mars 2025 à l’Institut de botanique et au jardin des plantes de Montpellier

Voici le rapport d’un membre actif

« Ont participé et animé :

Trois entomologistes, Albert Mohn, Gérard Leplat et Jacques Taïb, à l’info insectes, qui se sont également chargés de chercher le matériel au local, d’effectuer la mise en place, puis le démontage du stand. Le déchargement du matériel cet après-midi au local a été pris en charge par plusieurs bonnes volontés, elles se reconnaîtront, merci à elles.

Pierre Delobel, à l’accueil et aux livres, Michèle Aubrun qui a cueilli les salades sauvages la veille sous la pluie et en a assuré la présentation, notre président (couteau suisse) et Katy qui a ravi le public en attirant et animant le stand avec le jeu de Josiane Ubaud, un atelier très porteur, Youpi !!

Pour ma part, j’ai distribué des flyers dans la foule à l’extérieur, en indiquant succinctement notre nom, les qualités de nos sections et l’emplacement de notre stand, si dissimulé. J’ai bon espoir de finir homme sandwich…

Renfort très apprécié de Frédéric Andrieu qui a boosté l’équipe l’après-midi.

Points positifs :

– pendant cette journée, la S2HNH a existé aux yeux de tous ;

– notre président, toujours « au feu », a pu serrer des mains (très important dans la communication) et nous encourager par sa présence ;

– nous avons tous pu, grâce à cette affluence de monde, mettre en exergue notre association si riche en propositions diverses, et avons, par la même occasion, fait la publicité :

– des sorties botaniques à venir,
– de l’exposition prochaine à Lavérune à l’occasion de « La journée des Jardins »,
– du salon d’expositions du champignon et autres sections,
– des déterminations du lundi au local…
– lors des différents discours, notre association a été citée trois fois, devant les représentants de la mairie et une foule attentive.

Points négatifs :

– le stand était placé à l’entrée principale du bâtiment, cependant celui-ci était fermé et l’entrée se faisait par le grand portail de côté… Donc, les personnes devaient revenir vers l’intérieur pour nous rencontrer ;

– les entomologistes, que je remercie personnellement pour tout leur investissement, n’ont pas trouvé notre banderole… De fait, nous étions, pour le public, soit l’association de la « Garance », soit « les écologistes de L’Euzière » (voir photo), qui eux étaient au top de la lisibilité… (Il faudra mettre en place tout ce qui concerne les expositions, toutes sections confondues, dans un lieu connu de tous, ça va le faire !) ;

– manque de rotation l’après-midi, cependant toutes les personnes que j’ai pu interroger ce lundi après-midi étaient heureuses d’avoir passé cette chouette journée ensemble ;

– nous avions la responsabilité du jeu de Josiane, et l’avons donc emporté lors de notre départ à 13h30. Ce jeu très ludique devrait pouvoir être pris en charge par tous.

Ce magnifique et plus vieux jardin de France (1593) et ses jardiniers ont été mis à l’honneur ce jour. Les discours furent très intéressants et les conférences sans doute également mais je n’y étais pas.

Des personnes vendaient des plantes rares de leur collection, d’autres des plantes, d’autres des plants pour le jardin, etc. Dans ce merveilleux écrin, l’ensemble avait vraiment de la « gueule » !

La foule heureuse de vivre cette manifestation, a su partager son bonheur avec nous !!

Rendez-vous à l’année prochaine !!

En attendant, pensons à notre présence pour Lavérune le 11 Mai !!

A vos agendas, pour ceux qui le peuvent, et pourquoi ne pas envisager un repas tiré du sac ??

Bonne soirée ».

Pour la deuxième fois, la SHHNH est partenaire de cet évènement initié par l’université dans le cadre du Jardin des Plantes, en direction des scolaires : livres et sciences naturalistes y sont à l’honneur avec divers ateliers. Je me suis proposée d’animer un atelier Plantes et Odeurs et un atelier Plantes et Jeux.

J’ai donc présenté 14 plantes odorantes (thym, romarin, sarriette, origan, menthe verte, calament, santoline, immortelle, pistachier térébinthe, rue, lavandin, lavande aspic, fenouil, germandrée polium). J’avais préparé un questionnaire qui a été distribué aux enfants et enseignantes, présentant la liste des noms. Pour chaque plante, ils devaient dire s’ils connaissaient le nom, la plante de vue, et le nom et la plante à la fois. Seules deux étaient connues en totalité : menthe verte et lavandin (appelé lavande par eux). Puis ils sont passés devant chaque plante pour bien la sentir et la toucher, et donner leur opinion : ça  sent mauvais, bon, très bon. Résultats disparates au possible : la rue, que nous détestons, a été grandement appréciée ! Et l’immortelle catégoriquement refusée !  Ensuite, test à l’aveugle pour chacun… Pour la rue, c’est bien sûr moi qui me suis munie d’un gant pour froisser la plante, occasion de leur présenter qu’une plante peut être hautement médicinale mais toxique par d’autres aspects. J’appréhendais un peu la difficulté de l’atelier compte-tenu de la jeunesse des scolaires (tous des primaires). Exercer leurs sens visuel, tactile, olfactif et leur mémoire à la fois auraient pu les lasser très vite : pas du tout, les trois groupes de 12 élèves se sont tous pris au jeu ainsi que leurs enseignantes.  

L’atelier jeu était bien sûr gagné d’office, l’ayant déjà mainte fois expérimenté. Ils ont donc pu voir que l’on pouvait exercer son imaginaire et s’amuser avec des têtes de plantain ou de scabieuse (projectiles), siffler très fort avec des calices de silènes ou des noyaux d’abricots percés, trouver un puzzle gratuit sur les troncs de platane, construire un bestiaire loufoque avec des têtes de bardane, des pommes de pin, des branchettes feuillées en guise de plumes pour simuler un oiseau, ou bâtir, comme avec des légos, divers objets (bateau, panier, animaux) avec des épis de Setaria verticillata.

Le bilan est extrêmement positif et je dois souligner de plus la parfaite organisation matérielle : tout a été fait pour que les exposants n’aient point de contrainte matérielle dans leur installation, outre que nous étions installés confortablement à l’ombre douce des grandes frondaisons. 

Josiane Ubaud – Ethnobotaniste