Découvrir l’immense biodiversité des insectes, leur rôle considérable dans le fonctionnement des écosystèmes, les services qu’ils nous rendent, et les conséquences de leur déclin actuel ,avec Pr. Gérard Duvallet, entomologiste : – samedi 27 mai 14h : visite du jardin « Biodiversité et Déclin des insectes » : rdv sous le micocoulier du Jardin (places limitées à 25), inscription obligatoire à amis.jdplantes@montpellier.fr
– samedi 27 mai 16h : conférence au «Theatrum Anatomicum », bâtiment historique de la Faculté de Médecine, 2 Rue de l’École de Médecine, 34090 Montpellier.
Pour la deuxième fois, la SHHNH est partenaire de cet évènement initié par l’université dans le cadre du Jardin des Plantes, en direction des scolaires : livres et sciences naturalistes y sont à l’honneur avec divers ateliers. Je me suis proposée d’animer un atelier Plantes et Odeurs et un atelier Plantes et Jeux.
J’ai donc présenté 14 plantes odorantes (thym, romarin, sarriette, origan, menthe verte, calament, santoline, immortelle, pistachier térébinthe, rue, lavandin, lavande aspic, fenouil, germandrée polium). J’avais préparé un questionnaire qui a été distribué aux enfants et enseignantes, présentant la liste des noms. Pour chaque plante, ils devaient dire s’ils connaissaient le nom, la plante de vue, et le nom et la plante à la fois. Seules deux étaient connues en totalité : menthe verte et lavandin (appelé lavande par eux). Puis ils sont passés devant chaque plante pour bien la sentir et la toucher, et donner leur opinion : ça sent mauvais, bon, très bon. Résultats disparates au possible : la rue, que nous détestons, a été grandement appréciée ! Et l’immortelle catégoriquement refusée ! Ensuite, test à l’aveugle pour chacun… Pour la rue, c’est bien sûr moi qui me suis munie d’un gant pour froisser la plante, occasion de leur présenter qu’une plante peut être hautement médicinale mais toxique par d’autres aspects. J’appréhendais un peu la difficulté de l’atelier compte-tenu de la jeunesse des scolaires (tous des primaires). Exercer leurs sens visuel, tactile, olfactif et leur mémoire à la fois auraient pu les lasser très vite : pas du tout, les trois groupes de 12 élèves se sont tous pris au jeu ainsi que leurs enseignantes.
L’atelier jeu était bien sûr gagné d’office, l’ayant déjà mainte fois expérimenté. Ils ont donc pu voir que l’on pouvait exercer son imaginaire et s’amuser avec des têtes de plantain ou de scabieuse (projectiles), siffler très fort avec des calices de silènes ou des noyaux d’abricots percés, trouver un puzzle gratuit sur les troncs de platane, construire un bestiaire loufoque avec des têtes de bardane, des pommes de pin, des branchettes feuillées en guise de plumes pour simuler un oiseau, ou bâtir, comme avec des légos, divers objets (bateau, panier, animaux) avec des épis de Setaria verticillata.
Le bilan est extrêmement positif et je dois souligner de plus la parfaite organisation matérielle : tout a été fait pour que les exposants n’aient point de contrainte matérielle dans leur installation, outre que nous étions installés confortablement à l’ombre douce des grandes frondaisons.
Au cours de cette manifestation, environ 8OO invités ont pu découvrir au cours d’un itinéraire pédestre, des vins de l’appellation AOC « Languedoc-Grès de Montpellier » tout en explorant l’exceptionnel patrimoine de la vallée du Lez.
Nous avions obtenu de Mme Vermorel, directrice de la Maison des Vins du Languedoc (Mas de Saporta) l’autorisation de tenir un stand sur le site de l’étape à Méric, domaine auquel notre association reste très attachée et pour la gestion duquel nous restons en relation avec la municipalité de Montpellier qui en est propriétaire.
Cette manifestation a été animée par M. et Mme P. Weimann représentant l’AADM (Association des amis de Méric) et par J. Ubaud et J.-P. Marger représentant la SHHNH (Société d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault). L’objectif commun était, d’une part, de faire connaître au public l’histoire de ce domaine ainsi que l’œuvre du peintre Frédéric Bazille (AADM) et d’autre part, de révéler les conditions de la découverte du Phylloxéra (SHHNH) et des moyens de lutte contre ce fléau par Gaston Bazille, Jules-Émile Planchon et Félix Sahut, à cette époque membres de la SHHNH, qui ont sauvé la viticulture du désastre.
Notre barnum étant installé à l’entrée de la terrasse où se tenaient les stands de dégustation, nous avons pu contacter l’ensemble des participants dès leur arrivée afin de leur faire connaître la raison de notre présence à cette manifestation et de leur présenter nos expositions (affiches, livres et matériel divers).
Quelques visiteurs ont fait montre d’un réel intérêt, tant pour l’histoire du site que pour l’épopée du Phylloxéra. Nous avons également pu échanger des informations avec quelques vigneronnes que nous espérons revoir pour leur proposer un inventaire floristique et faunistique de leur domaine, et plus particulièrement celui du parc entourant leur résidence, une « folie » de Montpellier.
J.-P. Marger
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Ce diaporama historique élaboré par Jean-Paul Marger, Josiane Ubaud et André Bervillé illustre le rôle peu connu mais essentiel de la SHHNH, autant dans la découverte de la cause de ce fléau viticole que dans la proposition de sa solution. (Cette nouvelle version du diaporama, notée v6 a été enrichie des diapos 11, 26 et 30). Pour évoquer ce rôle historique, un stand de la SHHNH sera dressé au domaine de Méric le 8 mai 2022, à l’occasion de la balade gastronomique au Grès de Montpellier qui doit débuter à partir de ce domaine. Ce diaporama peut aussi se retrouver à partir de la section du site consacrée àl’histoire de la SHHNH.
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