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Tout sur les cafés de la biodiversité

Les cafés de la biodiversité ont lieu tous les premiers jeudis du mois, d’octobre à juin, à 20h00 à la Brasserie le Dôme, 2 avenue Georges Clemenceau, 34000 Montpellier. Le prochain : jeudi 3 mars avec Daniel Rodary (Biomimicry Europa) – Vivre avec nos voisins : biodiversité et biomimétisme .

 

Publié le: 27/02/2016

Proposition de stage d’été

Notre collègue Philippe Ponel nous fait part d’une proposition de stage d’été, non obligatoire, au laboratoire d’Eco-Entomologie d’Orléans, en 2016. Pour en savoir davantage

Publié le: 17/02/2016

SEVE

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Publié le: 12/02/2016

Comment étudier un champignon ?

Atelier de mycologie du 5 février 2016, conduit par Marie-Jo Mauruc

 

1 – Prendre conscience de son environnement

 

            Renseignements généraux :

 

– date de récolte, localité, lieux-dits, expositions(Nord, Sud, Sud-Ouest), altitude, points GPS

– nombres de photos in « situ », penser à mettre 1 étalon (feuille) pour pouvoir évaluer la taille.

– si possible donner un numéro d’échantillon : ex. MJM.201601280-2

– Récolteurs et Identificateurs

             Écologie :

 

  Habitat : Forêts, chemins, prairies, bord de route, champs cultivés, landes, jardins

  Arbres ou plantes immédiatement voisins : Epicéa, Ciste, Pins, Saules etc.

  Substrat : à terre, sur mousse, sur écorce d’arbres morts ou vivants, crottins etc.

   Mode de groupement : isolés, en touffes, en cercle

Autres mesures : température du sol, composition du sol, humidité du substrat.

(suite…)

Publié le: 12/02/2016 | Commentaires: 0

Journées Mycologiques 2012 de la FAMM

Journées mycologiques

Journées mycologiques

Les XXVIesJournées Mycologiques 2012 de la FAMM (Fédération des Associations Mycologiques Méditerranéennes) ont été organisées par la SHHNH (Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault) en partenariat avec la SESNNG (Société d’Étude des Sciences Naturelles de Nîmes et du Gard) dans les Cévennes, région du Vigan.

Les sites explorés par les congressistes qui ont opéré des relevés fongiques, avaient été préalablement étudiés : une étude géologique et pédologique ainsi que des relevés botaniques incluant les arbres, arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux, lianes et plantes herbacées, avaient été effectués, sans oublier les données climatologiques.

Ainsi la grande variété des milieux et paysages étudiés, la classification des champignons selon leur mode trophique ainsi que les nombreuses statistiques présentées sur les données fongiques obtenues, font de ce travail une base de données écologique indispensable pour la connaissance de cette région du Vigan.

Vous trouverez ce travail dans notre section « Téléchargements ». Vous pourrez télécharger aussi, séparément, le grand « Tableau général des champignons identifiés » dans un format redressé, plus lisible sur écran.

Publié le: 08/02/2016

Le monde sautillant des taupins

Les Élatérides tout comme les buprestes, sont une grande famille très homogène, qui comprend 7000 espèces mondiales, dont 300 espèces vivent en Europe occidentale et environ 170 en France. Le corps de l’adulte a une allure compacte caractéristique (Fig.1)

Agriotes lineatus L. (d'après Balachowski et Mesnil) p: prosternum et son apophyse (en pointillés), m : mésosternum et sa fossette (en blanc) M : métasternum (en noir)

Agriotes lineatus L. (d’après Balachowski et Mesnil)
p: prosternum et son apophyse (en pointillés),
m : mésosternum et sa fossette (en blanc)
M : métasternum (en noir)

Il est ovale, aplati et sans étranglements latéraux entre tête, thorax et abdomen; ventralement, les sternites thoraciques empiètent largement sur l’abdomen. le prosternum est articulé de façon souple par rapport au mésosternum et forme une pointe qui s’insère dans une fossette de ce dernier. Ces deux parties sont reliées entre elles par des muscles très puissants. A l’arrière du mésosternum, le métasternum forme deux grandes plaques qui portent les pattes postérieures, lesquelles semblent ainsi sortir du milieu de l’abdomen. Les pattes du taupin sont courtes et ne lui permettent pas de se remettre à l’endroit quand il est sur le dos: aussi, il s’en sort autrement: Il s’arqueboute sur lui-même en se cambrant fortement en arrière, puis se cambre subitement dans l’autre sens (fig. 4) ; c’est l’impact de son apophyse prosternale, frappant la cavité mésosternale à la manière d’un percuteur, qui produit un bruit sec et projette par contrecoup l’animal en l’air, lui permettant de revenir sur ses pieds. Cette détente procure une sensation curieuse quand on presse un taupin entre le pouce et l’index. Ce claquement sec que les Elatérides émettent en se détendant a été comparé au bruit des mineurs, nommés « taupins », qui sapaient les remparts des villes assiégées. Pour cette raison, on leur a donné ce nom, ainsi que ceux de « forgerons », « maréchaux », « sauterillots », « toques-maillot » ou « tape-tape »… Rien à voir avec les taupins des grandes écoles, qui se détendent tout autrement !
Les adultes sont phytophages et vivent sur les arbres, les fleurs, les plantes herbacées et aussi sous les pierres. Les larves sont allongées, avec une peau cornée brillante jaunâtre trés chitinisée. En raison de leur aspect caractéristique, elles ont été nommées « vers fil de fer » (Fig.2). La plupart sont cylindriques; certaines toutefois, comme celles des Lacon ou des Corymbites sont aplaties. Celles des Cardiophorus sont trés allongées et restent molles. Les larves de taupins sont surtout phytophages.

- Larves d'Élatérides. En haut : Elater ; en bas : Cardiophorus (la tête des larves est à droite).

– Larves d’Élatérides. En haut : Elater ;
en bas : Cardiophorus (la tête des larves est à droite).

(suite…)

Publié le: 05/02/2016

Des taupins lumineux

Pyrophorus sp. Photo Adrian Tween - Flckr

Pyrophorus sp. Photo Adrian Tween – Flckr

Les Pyrophorus sont des Élatérides d’Amérique du Sud, que l’on trouve aussi au Mexique. Leur originalité est d’être lumineux à la manière des vers luisants, mais de façon bien plus efficace. Ils brillent la nuit d’une assez vive lumière verte émise par deux organes situés de part et d’autre du thorax, tandis qu’un organe ventral impair situé à la base de l’abdomen émet une lumière orangée, qui n’est visible que quand l’insecte est en vol. Cet éclairage est relativement puissant puisqu’il suffit de 37 à 38 pyrophores pour égaler la flamme d’une bougie, mais il s’agit d’une lumière à spectre étroit, bien qu’un peu plus étalé que celui du ver luisant (de 486 à 720µ pour Pyrophorus, de 518 à 656µ pour Lampyris). Il s’agit d’une lumière froide: la chaleur émise par les 38 Pyrophorus est 80.000 fois plus faible que celle de la bougie. Le rendement lumineux est donc excellent, dépassant 90%. Il s’agit d’un phénomène photochimique, conséquence d’une oxydation. L’émission est avivée par le rythme respiratoire de l’insecte, et un organe lumineux privé d’oxygène cesse d’émettre. De plus, cette émission est modulée par des commandes du système nerveux, à raison de 5 à 6 changements rapides d’intensité par seconde chez Pyrophorus. Des extinctions périodiques ont également lieu pour permettre à la substance active de se régénérer. R.Dubois a bien étudié le phénomène en 1886. Il prélève un des deux organes lumineux thoraciques d’un pyrophore et le broie: Au bout d’un certain temps, sa lumière s’éteint. Le second organe est mis alors en eau bouillante et s’éteint subitement. Si on broie alors ensemble les deux organes, la masse redevient lumineuse. Dubois explique ainsi le phénomène par la présence dans les organes prélevés d’une substance (qu’il nomme luciférine) qui émet de la lumière jusqu’à oxydation complète quand la réaction est activée par une diastase (la luciférase). Cela prend un certain temps pour le premier organe. Par contre, l’extinction subite du deuxième organe plongé dans l’eau bouillante, s’explique par le fait que la diastase est détruite par la chaleur. Contrairement à la luciférase la luciférine résiste à ce traitement, et mise en contact avec la luciférase intacte du premier échantillon, se remet à émettre. C’est la luciférase qui capte un quantum d’énergie résultant de l’oxydation de la luciférine et le convertit en photons: Fiat lux !

On a montré ensuite que ce qui est valable pour les pyrophores l’est aussi pour tous les autres insectes lumineux. Le phénomène a une portée générale, mais c’est chez le pyrophore du Mexique qu’on l’a étudié en premier. C’est par des signaux lumineux rythmés que l’insecte fournit une identification de son espèce et se signale aux partenaires du sexe opposé. Les feux de l’amour !

(suite…)

Publié le: 05/02/2016

Opération de veille des arbres

Colline de las Rebes

Si l’ensemble de la Colline de Las Rèbes représente 1 hectare, les riverains luttent pour qu’il reste une partie significative de cet ha pour en faire un espace de verdure (il y a déjà un petit potager partagé).

Malgré les recours administratifs et l’opposition des résidents du quartier, il semble que les ACM aient décidé de lancer les travaux de bétonnage et du bitumage de la Colline de Las Rébes (rue des Casseyroles) en commençant par abattre les arbres de la Colline.
Je vous relaie l’appel des Enfants de La Colline que nous soutenons. Pour en savoir davantage

Alain Del Vecchio

 

Publié le: 04/02/2016

Sortie mycologique du 15 novembre 2015

A Vic la Gardiole, bois des Aresquiers et bois de la Fontaine.

Le Bois des Aresquiers est un espace appartenant au Conservatoire du Littoral. C’est un bois intéressant car il est peuplé en majorité de pins d’Alep, sur des terrains variés. En s’éloignant des étangs, on rencontre successivement des zones sableuses, puis des dunes anciennes solidifiées, et plus haut, des calcaires pliocènes. Des chevaux, parqués dans quelques prairies apportent aussi leur contribution mycologique, par la fumure des sols. Télécharger la suite

Gérard Lévêque

Lactarius atlanticus - Photo Gérard Lévêque

Lactarius atlanticus – Photo Gérard Lévêque

Publié le: 03/02/2016

Le charbon

Michel Gastou, membre de la SHHNH et de la Saga (Société Amicale des Géologues Amateurs) vient de nous confier un article de 57 pages sur le charbon, son histoire scientifique et humaine.

Publié le: 30/01/2016