Mycologie

Salon de Montpellier Champignons et Plantes d’Automne

La SHHNH est à l’origine des expositions publiques de champignons à Montpellier. Par la suite, une exposition simultanée de plantes s’est ajoutée, le tout sous le nom de « Salon de Montpellier » puis de « Salon champignons et plantes d’automne ».

Faculté de Pharmacie - Inauguration du salon 2015

Faculté de Pharmacie – Inauguration du salon 2015

Le premier salon s’est tenu du 1er au 3 novembre 1969 au Pavillon Populaire avec le concours de l’Association Charles Flahault de Perpignan, sous le nom de « Salon du Champignon de Montpellier ».
Les sections mycologiques de ces deux associations avaient déjà participé à des expositions communes depuis 1966 à l’occasion des Journées Mycologiques du Languedoc Roussillon à Bédarieux. Ces journées mycologiques sont la première grande manifestation mycologique du Languedoc-Roussillon à laquelle de nombreuses personnalités, des  Facultés de Pharmacie, et de Médecine de Montpellier, de la Faculté des Sciences et de l’École Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier, ont participé activement. Pour en savoir davantage, voici le compte-rendu des premières « Journées Mycologiques du Languedoc-Roussillon » de 1966 et 1967 – Annales_V108_f3_1968-p.155 – ainsi que celui des troisièmes journées de 1968 – Annales_V109_f1_1969-p.55 -.

Salon 2011 avant l'ouverture

Salon 2011 avant l’ouverture

Voici, parus dans nos Annales, les comptes rendus des trois premiers salons : 1 le premier salon de 19692 le deuxième salon de 1971- 1e partie plus deuxième salon de 1971 – 2e partie et 3 le troisième salon de 1975.

Les salons suivants se sont tenus à SupAgro, appelé anciennement « École Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier », et ce jusqu’en 2001.

Après une interruption d’un an, le salon s’est déplacé à l’Institut de Botanique, à partir de l’automne 2003, sous le nom de « Salon du Champignon et de la nature ». Dès 2004, il prendra l’appellation de  « Salon Champignons et plantes d’automne ». Le rez-de-chaussée était consacré à l’exposition des plantes et les champignons se trouvaient au 1er étage de l’Institut.

(suite…)

Publié le: 30/04/2016

Comment étudier un champignon ?

Atelier de mycologie du 5 février 2016, conduit par Marie-Jo Mauruc

 

1 – Prendre conscience de son environnement

 

            Renseignements généraux :

 

– date de récolte, localité, lieux-dits, expositions(Nord, Sud, Sud-Ouest), altitude, points GPS

– nombres de photos in « situ », penser à mettre 1 étalon (feuille) pour pouvoir évaluer la taille.

– si possible donner un numéro d’échantillon : ex. MJM.201601280-2

– Récolteurs et Identificateurs

             Écologie :

 

  Habitat : Forêts, chemins, prairies, bord de route, champs cultivés, landes, jardins

  Arbres ou plantes immédiatement voisins : Epicéa, Ciste, Pins, Saules etc.

  Substrat : à terre, sur mousse, sur écorce d’arbres morts ou vivants, crottins etc.

   Mode de groupement : isolés, en touffes, en cercle

Autres mesures : température du sol, composition du sol, humidité du substrat.

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Publié le: 12/02/2016 | Commentaires: 0

Journées Mycologiques 2012 de la FAMM

Journées mycologiques

Journées mycologiques

Les XXVIesJournées Mycologiques 2012 de la FAMM (Fédération des Associations Mycologiques Méditerranéennes) ont été organisées par la SHHNH (Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault) en partenariat avec la SESNNG (Société d’Étude des Sciences Naturelles de Nîmes et du Gard) dans les Cévennes, région du Vigan.

Les sites explorés par les congressistes qui ont opéré des relevés fongiques, avaient été préalablement étudiés : une étude géologique et pédologique ainsi que des relevés botaniques incluant les arbres, arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux, lianes et plantes herbacées, avaient été effectués, sans oublier les données climatologiques.

Ainsi la grande variété des milieux et paysages étudiés, la classification des champignons selon leur mode trophique ainsi que les nombreuses statistiques présentées sur les données fongiques obtenues, font de ce travail une base de données écologique indispensable pour la connaissance de cette région du Vigan.

Vous trouverez ce travail dans notre section « Téléchargements ». Vous pourrez télécharger aussi, séparément, le grand « Tableau général des champignons identifiés » dans un format redressé, plus lisible sur écran.

Publié le: 08/02/2016

Sortie mycologique du 15 novembre 2015

A Vic la Gardiole, bois des Aresquiers et bois de la Fontaine.

Le Bois des Aresquiers est un espace appartenant au Conservatoire du Littoral. C’est un bois intéressant car il est peuplé en majorité de pins d’Alep, sur des terrains variés. En s’éloignant des étangs, on rencontre successivement des zones sableuses, puis des dunes anciennes solidifiées, et plus haut, des calcaires pliocènes. Des chevaux, parqués dans quelques prairies apportent aussi leur contribution mycologique, par la fumure des sols. Télécharger la suite

Gérard Lévêque

Lactarius atlanticus - Photo Gérard Lévêque

Lactarius atlanticus – Photo Gérard Lévêque

Publié le: 03/02/2016

Du Teonanacatl, champignons sacrés, aux Psilocybes interdits

Au 16e siècle, au moment de la conquête espagnole (chute de l’empire Aztèque avec la prise de Tenochtitlan en 1521), les conquistadors, les religieux qui les accompagnaient ou ceux qui parcoururent le Mexique méridional rapportèrent que les populations locales utilisaient des champignons aux propriétés « enivrantes » au cours de cérémonies rituelles. Ils décrivaient l’apparition, sous l’effet de ces champignons absorbés crus, frais ou secs, de sortes de rêves colorés, de crises d’hilarité, d’excitation, de « visions démoniaques », de phases de torpeur. Des personnages, sortes de chamanes, tiraient profit des états obtenus pour prédire l’avenir, retrouver la cachette d’objets volés ou comprendre des états pathologiques en vue de prévoir leur évolution et leur traitement. Ces champignons, agents de communication avec le monde divin, et associés aussi aux cérémonies sacrificielles, étaient désignés par les Aztèques, dans leur langue le Nahuatl, sous le nom de Teonanacatl, généralement traduit par « Chair de Dieu ».

Diego Duran, dans son Historia de la Indias de Nueva Espana évoque les cérémonies du sacre de Montezuma II, empereur aztèque en 1502 :

« Le sacrifice terminé, et les marches du temple et la cour restant baignés de sang humain, ils s’en allèrent pour manger des champignons crus, nourriture qui leur faisait perdre à tous la raison et les laissait dans un état pire que s’ils avaient bu trop de vin ; ils étaient tellement ivres et privés de raison que beaucoup se suicidaient, et grâce aux pouvoirs de ces champignons, ils avaient des visions et l’avenir leur était révélé, le diable leur parlant tandis qu’ils étaient en état d’ivresse ».

Le caractère « démoniaque » attribué à ces rites allait conduire à leur suppression et leur occultation par la destruction de tout ce qui pouvait maintenir la mémoire. On cite généralement en exemple la destruction de Mani dans le Yucatan le 12 juillet 1562 où Diego de Landa, évêque du Yucatan, avait rassemblé et détruit des milliers d’idoles et de documents (dont 27 « rouleaux »), obtenus par des méthodes qualifiées d’extrêmes.

Citation :
« Nous trouvâmes parmi eux un grand nombre de livres écrits dans ces caractères et comme ils ne contenaient que des superstitions et des mensonges diaboliques, nous les avons tous brûlés, ce qu’ils regrettèrent d’étonnante façon et ce qui provoqua chez eux une affliction extrême. »

L’effet de désolation sur la population fût tel que la conduite de Diego de Landa a été jugée excessive et outrepassant son rôle. Rappelé en Espagne il dut sa réhabilitation à la description détaillée de ses connaissances acquises sur les civilisations locales, notamment le calendrier Maya. Déjà, à cette époque, le caractère ancien de ces rites était soupçonné mais, pendant 3 siècles, ces témoignages n’ont suscité aucun écho.

Au 20ème siècle, la persistance au Mexique de rites à base de champignons est confirmée par V. Reko, un autrichien, puis par un botaniste, R. E.  Schultes qui se procure des échantillons et les détermine. Dans les années 1950, les connaissances progressent rapidement sous l’impulsion d’un ethnologue américain, R. Gordon Wasson (1898-1986), de son épouse et d’autres spécialistes qu’il associe à ses recherches, notamment le mycologue Roger Heim et le chimiste Albert Hoffmann.

La persistance de rites est confirmée dans les régions montagneuses du Mexique méridional, rites variables selon l’origine ethnique des populations locales concernées et mêlant références ancestrales et influences d’origine catholique, mais tous s’appuyant sur les effets de champignons spécifiques sous la direction de curanderos plus ou moins qualifiés. Dans cette aventure, une curandera nommée Maria Sabina (1894-1989), initiatrice de R. G. Wasson et de R. Heim et de bien d’autres, deviendra célèbre et attirera contre son gré de nombreux curieux à la recherche de sensations.
Le groupe rassemblé par R. G. Wasson allait conduire à identifier les espèces utilisées et l’ensemble des espèces actives, appartenant essentiellement aux genres Bolbitius, Conocybe, Panaeolus, Stropharia, et surtout Psilocybe, avec de nombreuses espèces nouvellement connues. Le conférencier fait le survol des espèces utilisées au cours des rituels et des espèces apparentées et voisines identifiées depuis cette époque, actives et inactives.

Figure 1 - Psilocybe caerulescens, une des propositions pour le Teonanacatl des Aztèques

Figure 1 – Psilocybe caerulescens, une des propositions pour le Teonanacatl des Aztèques

Deux principes actifs sont rapidement identifiés par A. Hoffmann et leur structure confirmée par synthèse totale : La psilocybine, 4-phosphoryloxydiméthyl tryptamine et la psilocine, son dérivé déphosphorylé 4-hydroxydiméthyl tryptamine, forme active. Plus tard, un autre dérivé actif, la baeocystine est caractérisée comme étant la 4-hydroxymonométhyl tryptamine. En raison de leurs effets et de l’analogie structurale avec la sérotonine (5-hydroxy tryptamine), médiateur chimique de certains neurones cérébraux, ces dérivés ont suscité à l’époque un grand intérêt auprès des pharmacologues, des psychopharmacologues et de la psychiatrie. Les « reviviscences » d’évènements passés, oubliés ou refoulés et qui s’imposent sous l’action du produit, en même temps qu’une levée des inhibitions et du contrôle de soi, l’apparition de phénomènes hallucinatoires, faisaient espérer des avancées dans le domaine de la connaissance du cerveau et de la thérapeutique, d’autant que A. Hoffmann venait de reconnaître des propriétés identiques à un composé voisin, quoique plus complexe, le LSD 25. La recherche des relations entre structure et activité de nombreux dérivés fut également entreprise. Cette recherche s’avéra plutôt décevante et rapidement polluée par l’engouement de la part d’usagers à la recherche d’états les conduisant vers de soi-disant « paradis artificiels » dans des « voyages » (pas toujours faciles) les éloignant de la réalité. L’analogie avec les effets du Peyotl (et de son principe actif, la mescaline), lui-même instrument de culte dans des régions plus sèches du nord du Mexique ou de l’Ololiuqui, un autre agent d’origine végétal utilisé à la place de champignons renforçait encore l’intérêt des chercheurs.

Figure 2 - Formule chimique de la Psilicybine

Figure 2 – Formule chimique de la Psilocybine

(suite…)

Publié le: 25/01/2016

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