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Hommage à Pierre Galet

Hommage à Pierre Galet by Philippe Maréchal Fenêtre Sur Cour.34

Hommage à Pierre Galet
by Philippe Maréchal
Fenêtre sur Cour.34

Le mercredi 6 avril 2016, à Montpellier SupAgro, un hommage a été rendu à Pierre Galet, fondateur de l’Ampélographie moderne, c’est-à-dire de la science descriptive de la vigne qui permet de décrire et d’identifier les divers cépages.

Pierre Galet a été enseignant-chercheur à la Chaire de viticulture de 1946 à 1987. Auteur de nombreux ouvrages de référence, Pierre Galet vient de publier en 2015 un magistral « Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes » aux Éditions Libre & Solidaire.

Trois vidéos de la cérémonie permettent de partager cet hommage :

Partie 1

Avec : Anne-Lucie Wack.
Directrice générale de Montpellier SupAgro et Jean-Claude Davidian, Professeur de Montpellier SupAgro, chef d’orchestre de cette cérémonie, aujourd’hui retraité.
Lucie T. Morton – Virginie/USA -.
Erika Maul – JKI : Julius Kühn Institut – Siebeldingen/ Allemagne -.

Partie 2

Avec : Thierry Lacombe – INRA UMR/AGP -.
Laurent Audeguin – IFV/ENTAV INRA -.
Patrice This – INRA UMR/AGAP -.
Michel Grisard – Montmélian – Savoie -.

Partie 3

Avec Pierre Galet qui clôture cette cérémonie –

Un article plus complet est aussi consultable, via facebook, grâce à « Fenêtre sur Cour.34 »

Comme le rapporte Jean Claude Davidian « Ces enregistrements ont été faits par M. Philippe Maréchal (Photographe-Cinéaste – Fenêtre sur Cour.34), à la demande de l’Éditeur du dernier ouvrage de Pierre Galet publié en 2015, le « Dictionnaire Encyclopédique des Cépages et de leurs Synonymes« , M. Jean-Paul Barriolade, et en accord avec la Direction de Montpellier SupAgro ».

Philippe Maréchal
* Fenêtre sur Cour.34 *
<https://www.facebook.com/fenetresurcour.34>
<https://www.youtube.com/channel/UCI9emGg2-0PFtbNbaig6gwg>
U.C.E – Urbanisme.Culture.Environnement -.
<https://www.flickr.com/photos/pppmarechal54/sets>

Publié le: 19/04/2016

MOOC Botanique

Tela Botanica a prévu un cours d’initiation à la botanique, en ligne, ouvert à tous, ce qui est la définition du MOOC : massive open online course. Cette formation débutera le 5 septembre 2016, mais ne sera accessible qu’après inscription. Cette inscription est désormais ouverte depuis le 15 avril 2016.

Voici le dossier de presse

L’inscription doit être effectuée en deux étapes : inscription à la plateforme MOOC de TelaBotanica, puis inscription au MOOC botanique proprement dit. Pour s’inscrire et en savoir davantage

Paysage2

Publié le: 17/04/2016

Procédure de récupération de mot de passe

0-ConnexionIl s’agit de renouveler son mot de passe de connexion au site, en cas de perte ou d’oubli, voire en cas de vol ou tout simplement pour en changer (par sécurité par exemple). Pour commencer, il faut disposer d’une connexion internet et se rendre à l’adresse du site https://s2hnh.org. Au bas de chacune de ses pages, dans la partie verte on trouvera sous l’onglet « Méta » la case à cliquer pour se connecter.

 

  1. Après cette action, l’interface de connexion s’ouvre et, cette fois, on clique directement sur « Mot de passe oublié » sans s’occuper de l’identifiant cette fois.

2. L’interface de récupération de mot de passe s’ouvre. On n’indique que son identifiant dans tous les cas même si l’adresse de messagerie est présentée comme équivalente ! Cet identifiant n’est que la partie de son e-mail à gauche de l’arobase, exactement telle qu’elle est écrite. Ensuite, on clique sur « générer un mot de passe ». Ce mot de passe sera généré par le site mais, pour le moment, ne sera pas visible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Après avoir cliqué sur « Générer un mot de passe » réapparaît l’interface de connexion avec, tout en haut, un message « Vérifiez votre messagerie pour y trouver le lien de confirmation ». Il faut donc quitter cette interface, sans y avoir fait quoique ce soit de plus, pour se rendre dans sa messagerie – celle qui a été utilisée lors de la première inscription au site et que WordPress a retrouvée à partir de l’identifiant indiqué.

4. Dans sa propre messagerie, on repérera un message, daté du jour et de l’heure du clic du point 2, provenant de « WordPress [Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault] », avec l’intitulé « Quelqu’un a demandé le renouvellement du mot de passe » Si vous ne voyez pas ce message, il peut se cacher dans un autre onglet de votre messagerie, voire dans les spams.

 

5. On ouvre ce message : il concerne bien https://s2hnh.org et l’identifiant X indiqué est bien le vôtre et ce message est bien consécutif à votre action. (En effet, une personne malveillante pourrait effectuer la même procédure et indiquer soit votre identifiant, soit votre adresse de messagerie. Mais, dans tous les cas, il n’y a que vous qui pouvez recevoir dans votre messagerie cette demande de réinitialisation de mot de passe : si ce n’est pas vous qui avez initié cette procédure, ne faites rien ou supprimez le message, rien ne sera modifié) En revanche, si c’est bien vous qui avez démarré le processus, cliquez sur le lien envoyé par le site et qui figure au bas du message reçu.

6. Après ce clic, s’ouvre l’interface de réinitialisation avec  un en-tête « Saisissez votre nouveau mot de passe ci-dessous ou générez-en-un ». En fait, il ne faut rien saisir, car le nouveau mot de passe fort, généré par le site, est déjà présenté dans le rectangle – nouveau mot de passe – : il est conseillé de le garder tel quel, mais avant tout, il faut le mémoriser. Le mieux est d’effectuer un copier/coller dans un traitement de texte, un bloc notes, ou mieux un gestionnaire de mots de passe, voire d’effectuer une copie d’écran. À défaut, le recopier manuellement sur papier…Ensuite, et seulement après avoir bien mémorisé ce mot de passe, cliquez sur « Enregistrer le mot de passe » ce qui signifie, remplacer le mot de passe antérieur par le nouveau mot de passe présenté.

 

7. Après ce clic, vous voyez apparaître une nouvelle fenêtre avec la mention « Votre mot de passe a été réinitialisé » et, juste à côté, l’invitation à cliquer sur « Connexion ». Il est préférable de cliquer sur « Connexion » pour tester immédiatement ce nouveau mot de passe.

8. Si vous avez cliqué sur « Connexion », cela vous permet de retrouver l’interface de connexion déjà vue en 1. Vous y introduisez votre identifiant qui ne change jamais et votre nouveau mot de passe, pour vous connecter au site.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9. Cette fois-ci, vous êtes connecté à votre profil, dans le site. Vous pouvez le compléter, le modifier (sauf l’identifiant) voire, en bas de page, générer un autre mot de passe ! Si vous avez modifié un ou plusieurs éléments de votre profil, pensez à cliquer sur « Mettre à jour le profil ». Si vous souhaitez rechanger votre mot de passe c’est aussi possible, mais n’oubliez pas qu’un mot de passe trop simple (mots du dictionnaire, caractères <12 etc.) est une faille de sécurité pour le site lui-même.

10. De son profil, on peut enfin se rendre sur le site public en mode connecté : il suffit de faire un « clic gauche » sur « W-Société d’Horticulture … » (première ligne, en haut de la page à gauche) pour  aller sur le site en mode connecté : en haut et à droite de la fenêtre, vous verrez votre nom précédé de Bonjour (comme dans le profil) ce qui confirme la connexion directe au site.

Plus tard, on devra se déconnecter en survolant son nom, en haut à droite de la page du profil, et en cliquant sur « déconnecter » qui apparaît.

En conclusion : l’identifiant et le mot de passe d’accès au site, vous permettent donc de voir votre profil, de modifier celui-ci, d’obtenir éventuellement un autre mot de passe, puis d’accéder au site public en mode connecté pour vous inscrire à de nouveaux événements, pour poster des commentaires – aux événements ou aux articles, lorsqu’ils sont ouverts –, pour voir vos réservations, les annuler, etc.

MAJ : 07/08/2022

 

Publié le: 25/03/2016

Tout sur les cafés de la biodiversité

Les cafés de la biodiversité ont lieu tous les premiers jeudis du mois, d’octobre à juin, à 20h00 à la Brasserie le Dôme, 2 avenue Georges Clemenceau, 34000 Montpellier. Le prochain : jeudi 3 mars avec Daniel Rodary (Biomimicry Europa) – Vivre avec nos voisins : biodiversité et biomimétisme .

 

Publié le: 27/02/2016

Proposition de stage d’été

Notre collègue Philippe Ponel nous fait part d’une proposition de stage d’été, non obligatoire, au laboratoire d’Eco-Entomologie d’Orléans, en 2016. Pour en savoir davantage

Publié le: 17/02/2016

SEVE

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Publié le: 12/02/2016

Comment étudier un champignon ?

Atelier de mycologie du 5 février 2016, conduit par Marie-Jo Mauruc

 

1 – Prendre conscience de son environnement

 

            Renseignements généraux :

 

– date de récolte, localité, lieux-dits, expositions(Nord, Sud, Sud-Ouest), altitude, points GPS

– nombres de photos in « situ », penser à mettre 1 étalon (feuille) pour pouvoir évaluer la taille.

– si possible donner un numéro d’échantillon : ex. MJM.201601280-2

– Récolteurs et Identificateurs

             Écologie :

 

  Habitat : Forêts, chemins, prairies, bord de route, champs cultivés, landes, jardins

  Arbres ou plantes immédiatement voisins : Epicéa, Ciste, Pins, Saules etc.

  Substrat : à terre, sur mousse, sur écorce d’arbres morts ou vivants, crottins etc.

   Mode de groupement : isolés, en touffes, en cercle

Autres mesures : température du sol, composition du sol, humidité du substrat.

(suite…)

Publié le: 12/02/2016 | Commentaires: 0

Journées Mycologiques 2012 de la FAMM

Journées mycologiques

Journées mycologiques

Les XXVIesJournées Mycologiques 2012 de la FAMM (Fédération des Associations Mycologiques Méditerranéennes) ont été organisées par la SHHNH (Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault) en partenariat avec la SESNNG (Société d’Étude des Sciences Naturelles de Nîmes et du Gard) dans les Cévennes, région du Vigan.

Les sites explorés par les congressistes qui ont opéré des relevés fongiques, avaient été préalablement étudiés : une étude géologique et pédologique ainsi que des relevés botaniques incluant les arbres, arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux, lianes et plantes herbacées, avaient été effectués, sans oublier les données climatologiques.

Ainsi la grande variété des milieux et paysages étudiés, la classification des champignons selon leur mode trophique ainsi que les nombreuses statistiques présentées sur les données fongiques obtenues, font de ce travail une base de données écologique indispensable pour la connaissance de cette région du Vigan.

Vous trouverez ce travail dans notre section « Téléchargements ». Vous pourrez télécharger aussi, séparément, le grand « Tableau général des champignons identifiés » dans un format redressé, plus lisible sur écran.

Publié le: 08/02/2016

Le monde sautillant des taupins

Les Élatérides tout comme les buprestes, sont une grande famille très homogène, qui comprend 7000 espèces mondiales, dont 300 espèces vivent en Europe occidentale et environ 170 en France. Le corps de l’adulte a une allure compacte caractéristique (Fig.1)

Agriotes lineatus L. (d'après Balachowski et Mesnil) p: prosternum et son apophyse (en pointillés), m : mésosternum et sa fossette (en blanc) M : métasternum (en noir)

Agriotes lineatus L. (d’après Balachowski et Mesnil)
p: prosternum et son apophyse (en pointillés),
m : mésosternum et sa fossette (en blanc)
M : métasternum (en noir)

Il est ovale, aplati et sans étranglements latéraux entre tête, thorax et abdomen; ventralement, les sternites thoraciques empiètent largement sur l’abdomen. le prosternum est articulé de façon souple par rapport au mésosternum et forme une pointe qui s’insère dans une fossette de ce dernier. Ces deux parties sont reliées entre elles par des muscles très puissants. A l’arrière du mésosternum, le métasternum forme deux grandes plaques qui portent les pattes postérieures, lesquelles semblent ainsi sortir du milieu de l’abdomen. Les pattes du taupin sont courtes et ne lui permettent pas de se remettre à l’endroit quand il est sur le dos: aussi, il s’en sort autrement: Il s’arqueboute sur lui-même en se cambrant fortement en arrière, puis se cambre subitement dans l’autre sens (fig. 4) ; c’est l’impact de son apophyse prosternale, frappant la cavité mésosternale à la manière d’un percuteur, qui produit un bruit sec et projette par contrecoup l’animal en l’air, lui permettant de revenir sur ses pieds. Cette détente procure une sensation curieuse quand on presse un taupin entre le pouce et l’index. Ce claquement sec que les Elatérides émettent en se détendant a été comparé au bruit des mineurs, nommés « taupins », qui sapaient les remparts des villes assiégées. Pour cette raison, on leur a donné ce nom, ainsi que ceux de « forgerons », « maréchaux », « sauterillots », « toques-maillot » ou « tape-tape »… Rien à voir avec les taupins des grandes écoles, qui se détendent tout autrement !
Les adultes sont phytophages et vivent sur les arbres, les fleurs, les plantes herbacées et aussi sous les pierres. Les larves sont allongées, avec une peau cornée brillante jaunâtre trés chitinisée. En raison de leur aspect caractéristique, elles ont été nommées « vers fil de fer » (Fig.2). La plupart sont cylindriques; certaines toutefois, comme celles des Lacon ou des Corymbites sont aplaties. Celles des Cardiophorus sont trés allongées et restent molles. Les larves de taupins sont surtout phytophages.

- Larves d'Élatérides. En haut : Elater ; en bas : Cardiophorus (la tête des larves est à droite).

– Larves d’Élatérides. En haut : Elater ;
en bas : Cardiophorus (la tête des larves est à droite).

(suite…)

Publié le: 05/02/2016

Des taupins lumineux

Pyrophorus sp. Photo Adrian Tween - Flckr

Pyrophorus sp. Photo Adrian Tween – Flckr

Les Pyrophorus sont des Élatérides d’Amérique du Sud, que l’on trouve aussi au Mexique. Leur originalité est d’être lumineux à la manière des vers luisants, mais de façon bien plus efficace. Ils brillent la nuit d’une assez vive lumière verte émise par deux organes situés de part et d’autre du thorax, tandis qu’un organe ventral impair situé à la base de l’abdomen émet une lumière orangée, qui n’est visible que quand l’insecte est en vol. Cet éclairage est relativement puissant puisqu’il suffit de 37 à 38 pyrophores pour égaler la flamme d’une bougie, mais il s’agit d’une lumière à spectre étroit, bien qu’un peu plus étalé que celui du ver luisant (de 486 à 720µ pour Pyrophorus, de 518 à 656µ pour Lampyris). Il s’agit d’une lumière froide: la chaleur émise par les 38 Pyrophorus est 80.000 fois plus faible que celle de la bougie. Le rendement lumineux est donc excellent, dépassant 90%. Il s’agit d’un phénomène photochimique, conséquence d’une oxydation. L’émission est avivée par le rythme respiratoire de l’insecte, et un organe lumineux privé d’oxygène cesse d’émettre. De plus, cette émission est modulée par des commandes du système nerveux, à raison de 5 à 6 changements rapides d’intensité par seconde chez Pyrophorus. Des extinctions périodiques ont également lieu pour permettre à la substance active de se régénérer. R.Dubois a bien étudié le phénomène en 1886. Il prélève un des deux organes lumineux thoraciques d’un pyrophore et le broie: Au bout d’un certain temps, sa lumière s’éteint. Le second organe est mis alors en eau bouillante et s’éteint subitement. Si on broie alors ensemble les deux organes, la masse redevient lumineuse. Dubois explique ainsi le phénomène par la présence dans les organes prélevés d’une substance (qu’il nomme luciférine) qui émet de la lumière jusqu’à oxydation complète quand la réaction est activée par une diastase (la luciférase). Cela prend un certain temps pour le premier organe. Par contre, l’extinction subite du deuxième organe plongé dans l’eau bouillante, s’explique par le fait que la diastase est détruite par la chaleur. Contrairement à la luciférase la luciférine résiste à ce traitement, et mise en contact avec la luciférase intacte du premier échantillon, se remet à émettre. C’est la luciférase qui capte un quantum d’énergie résultant de l’oxydation de la luciférine et le convertit en photons: Fiat lux !

On a montré ensuite que ce qui est valable pour les pyrophores l’est aussi pour tous les autres insectes lumineux. Le phénomène a une portée générale, mais c’est chez le pyrophore du Mexique qu’on l’a étudié en premier. C’est par des signaux lumineux rythmés que l’insecte fournit une identification de son espèce et se signale aux partenaires du sexe opposé. Les feux de l’amour !

(suite…)

Publié le: 05/02/2016