Archives de mots clés: Olivier

Journée de conférences et d’échange : « les plantes en voyage »

Compte rendu des communications présentées lors de la journée « Plantes en voyage » organisée conjointement par la Ville de Montpellier, la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), et la Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault (SHHNH).
Cette journée a eu lieu le 06 juin 2019 à la Mairie de Montpellier, salle des rencontres.

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Publié le: 30/07/2019 | Commentaires: 0

Le sol dans nos oliveraies

Le 21 novembre 2018 à 18 h, Raymond Gimilio ex IR CNRS, ouvrait le nouveau cycle de conférences sur l’olivier par un exposé sur le rôle et l’importance, souvent méconnue, du sol sur cette culture.
Voici le PDF tiré du support de son exposé.

Publié le: 30/11/2018 | Commentaires: 0

Reprise des conférences sur l’Olivier

Au sein de la section « Botanique & Horticulture » la SHHNH reprend les conférences sur l’olivier, elles sont ouvertes à tous, et ont le but d’informer, divulguer, proposer, débattre … des méthodes et des protocoles souvent largement diffusés, ouverts à tous, mais avec des limites et restrictions souvent mal connues chez cette espèce.

Le programme des conférences suit, elle se tiennent au local de la SHHNH 125 rue du Moulin de Sémalen, Montpellier, entrée 1er bât à droite, entrée par l’arrière et auront lieu de 18 h 30 à 20 h.

21 novembre 18:30  « Le sol dans nos oliveraies » par Raymond GIMILIO, ex IR CNRS.
28 novembre 18:30 « Pourquoi en 2018 une récolte à peine moyenne,
pourtant prometteuse pour la récolte d’olives ? » par André BERVILLÉ,
ex DR INRA unité DIAPC.
12 décembre 18 :30 « Croissance et architecture des plantes, intérêts et
applications » par Philippe de Reffye ex DR CIRAD unité AMAP.

Retrouvez tous les Évènements de botanique-Horticulture

André Bervillé & Raymond Gimilio



Publié le: 11/11/2018 | Commentaires: 1

Département de l’Hérault : un condensé de l’histoire géologique de la France

Le département de l’Hérault offre un condensé de l’histoire géologique de la France

dont tous les grands événements sont ici enregistrés

 

Michel Gastou, présentation de la carte pédologique de Lodève (INRA) avec un chapeau d’un document BRGM

 

Tous les types de roches, de tous âges, y sont représentés et, de surcroît, bien ordonnés dans l’espace, depuis les sables littoraux actuels jusqu’aux gneiss du Caroux, dont les plus anciens remonteraient à plus de 600 millions d’années, en passant par les calcaires omniprésents en garrigue ou sur le causse du Larzac, qui sont les témoins de la partie intermédiaire de cette longue histoire. Ajoutée à cela, la disposition en amphithéâtre des terres, depuis la côte jusqu’à la Montagne Noire ou le causse du Larzac, multiplie belvédères et panoramas variés et souvent grandioses. Ainsi, le département est-il idéal pour découvrir la géologie.

Extrait de la préface de l’ouvrage « Hérault miroir de la Terre » (BRGM éditions février 2004).

En 1993 l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) à publié la CARTE PÉDOLOGIQUE DE LODÈVE L 22 à 1/100 000e.

Cette carte pédologique qui couvre une surface du département relativement faible, moins de 2400 km2 (carte de situation n°2), montre une région tellement riche en types lithologiques de roches, qu’il nous a paru utile de reproduire l’ avant propos qui complète pour la partie à mon sens la plus dense de cette région le propos cité en début de l’article sur le département de l’Hérault. Suivra une partie du chapitre 2 Géologie Lithologie stratigraphique montrant l’exceptionnelle variété des terrains et des formations géologiques de la structure.

L’avant propos de la notice explicative de Paul Bonfils a été rédigée par Bernard Gèze déjà auteur dans la collection des guides rouge Masson (Guides géologiques régionaux) de l’ouvrage LANGUEDOC MÉDITERRANÉEN MONTAGNE NOIRE.

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Publié le: 01/11/2017 | Commentaires: 0

Note sur la production de fruits chez l’olivier

Catherine Breton (Université de Montpellier – ISEM) et André Bervillé (Ex INRA – UMR 1097, DIAPC)

Commentaires sur « Pour une meilleure compréhension de la reproduction de l’olivier »

P. Saumitou et P. Vernet ont écrit un article dans Le Nouvel Olivier, que nous a donné François Jamme, intitulé « une meilleur compréhension de la reproduction de l’olivier ». L’avancée très importante du N.O.  est le passage du système de reproduction filaire au système olivier avec un modèle à 2 groupes de reproduction d’où l’importance de situer filaire par rapport à l’olivier. Les auteurs expliquent le modèle di-allélique de l’auto-incompatibilité avec 2 types d’individus chez le Phillyrea, nom vernaculaire Filaire : 1) des individus (80%) avec que des fleurs hermaphrodites et des individus (20%) avec que des fleurs mâles. Si nous avons bien compris, donc chez l’olivier le même système fonctionnerait. Évidemment, ils ont oublié de citer les commentaires que nous avons faits (en attaché 20170613-Breton et al.comments DOI: 10.1111/eva.12494), mais ils citent leur réponse à nos commentaires. De ce fait, le lecteur a les réponses aux questions qu’il n’a pas posées.

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Publié le: 21/08/2017 | Commentaires: 0

L’autofécondation et l’incompatibilité des croisements chez les plantes, les manifestations chez l’olivier

 

Fleurs d'olivier - Crédit photo : André Bervillé

Fleurs d’olivier – Crédit photo : André Bervillé

Catherine Breton
ISEM – (UM-CNRS, UMR5554, IRD UMR226), <catherine.breton1@umontpellier.fr>

André Bervillé
INRA UMR 1097 DIAPC, <andre.jp.berville@orange.fr>

voir sur le site la-maitrise-de-la-pollinisation-chez-lolivier et autres détaills.

Les références bibliographiques peuvent être envoyées sur demande.

 

Pourquoi ce texte

 

Il s’agit ici d’apporter, des informations rationnelles et incontestables sur lautofécondation et l’incompatibilité des croisements chez les plantes, afin que le lecteur puisse se faire sa propre opinion sur un sujet dont les sources d’information sont très spécialisées et le plus souvent en anglais. Toutefois, il ne s’agit pas d’un article construit, comme s’il était scientifique, mais de rendre compréhensible, et donc le lecteur qui voudra disposer de la source d’information originale pourra nous la demander par courriel.
Les bases des mécanismes de la reproduction des plantes ne sont enseignées que de façon très partielle aussi bien dans l’enseignement secondaire que supérieur. C’est un aspect presque totalement délaissé au profit d’aspects beaucoup plus techniques comme la nutrition minérale, l’architecture, les maladies et ravageurs, … dont il ne s’agit aucunement de contester l’importance, mais si on veut que la production en fruits et graines soit à la hauteur des investissements, il faut savoir aussi comment les plantes produisent des fruits et des graines. Notamment chez l’olivier, dont le système de reproduction, tout à fait particulier par rapport aux autres espèces fruitières, conduit à ce que actuellement, la plupart des vergers sont en sous production chronique par manque de polliniseurs.
Le lecteur doit comprendre pourquoi.

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Publié le: 18/11/2016 | Commentaires: 14

Lutte contre la mouche de l’olivier : compte-rendu de la journée technique

Bonjour à tous,

La réunion pratique sur le piégeage de la mouche de l’olive avec des pièges secs – Société Probodelt, Tarragona, Espagne – s’est déroulée au Mas des Vautes à St-Gély du Fesc, le 20 juillet 2016 chez Mme Sophie Arnihac que l’on doit remercier.

Journée_technique

Plus de 40 personnes se sont présentées (15 h 00), ce qui fait qu’avec les organisateurs Raymond Gimilio et André Bervillé (SHHNH), les deux personnes de chez Probodelt et le régisseur du moulin des Vautes le groupe était constitué de 45 personnes. Certaines venues de très loin (Bordeaux, Drôme) et un représentant de l’UMR BGPI (CIRAD-INRA).

Chaque piège contient un sachet de phosphate diammonique à humidifier légèrement et 7,5 mg d’un insecticide sec Karaté K (matière active pyréthrinoïde de synthèse lambda-cyhalothrine) déposée sur l’intérieur du couvercle.

La pose de 20 pièges à divers endroits (Claret, Pignan, Les Vautes, St-Privat, …). a été réalisée. L’examen du contenu a montré essentiellement des diptères, dont quelques mouches. À cette période de l’année après les chaleurs et le rafraîchissement la population de Bactrocea est relativement réduite. La pose est préventive, donc l’effet sur la dynamique de la population à venir, est très fort. Il faudrait des comptages précis pour vérifier la spécificité du pièges pour Bactrocera.

La société Probodelt a distribué 2 flyers d’information :

http://www.probodelt.com/fr/controle-plaies-pieges-insectes/piege-conetrap.html

http://www.probodelt.com/fr/controle-plaies-pieges-insectes/piege-hemitrap.html

Sans entrer dans les détails :

l’attente des participants a été comblée, ils pourront commander des pièges directement en Espagne, dans l’attente d’un commerçant agréé en France (par le producteur).

Les commentaires sur l’intérêt de ce type de réunion nous encouragent à poursuivre.

Plusieurs participants, pour télécharger les documents sur l’olivier, vont adhérer à la S2HNH. Gérard Martin pourra nous en informer via contact@s2hnh.org

La réunion s’est terminée (17 h 30)par une dégustation d ‘huile du moulin des Vautes , Picholine, Picholine + autres variétés du domaine, et Picholine + Picual

Les réunions reprendront en octobre.

Nouaison - Crédit photo : André Bervillé

Nouaison – Crédit photo : André Bervillé

Raymond Gimilio et André Bervillé

Publié le: 26/07/2016

La maîtrise de la pollinisation chez l’olivier

Catherine Breton, André Bervillé

CB Université de Montpellier, Institut des Sciences de l’évolution,  catherine.breton@univ-montp2.fr

AB INRA UMR 1097 DIAPC andre.berville@orange.fr

 

Les histoires de sexe ont toujours déchaîné les passions. Chez l’olivier encore plus que chez d’autres espèces, à entendre les commentaires, et lire les messages échangés entre les protagonistes qui interviennent sur l’olivier.

La pollinisation est suivie par la nouaison des fruits, et s’il y a trop de pollen incompatible, ou pas assez de pollen compatible, sur le stigmate de la fleur, la nouaison sera mauvaise, et les jeunes fruits vont tomber jusqu’à 5 semaines après la fin de la floraison. Après 6 semaines, la chute des fruits est due à des raisons autres que l’incompatibilité, et donc le nombre de fruits noués doit être déterminé, au plus tard, 6 semaines après la floraison.

 

Schéma de la temporalité des événements après la floraison jusqu’à 5 semaines ; échelle en jours

Floraison     ⇒    pollinisation  ⇒  chute des pétales    ⇒   nouaison      ⇒    dernière coulure dûe à l’incompatibilité

Temps T 0     ⇒         T 0-8 j       ⇒          T 4-8                  ⇒      T 5-10         ⇒                  T 35-42

Nouaison = formation du fruit ; coulure = chute de fruits

Fleurs d'olivier - Crédit photo : André Bervillé

Fleurs d’olivier – Crédit photo : André Bervillé

Que veut un oléiculteur ?

Il veut des fruits, mais pas trop, sinon ils seront petits, et se vendront mal, pour l’olive de table, et pour l’olive à huile, le rendement en huile ne sera pas optimal, car avec la charge (quantité de fruits portée par un arbre), le noyau diminuera en taille moins vite que la pulpe.

Que peut le chercheur ?

Il peut définir des polliniseurs pour les principales variétés. Il est bien évident que les polliniseurs devront être diverses variétés, réparties dans les vergers, afin d’assurer la pollinisation, quels que soient les vents et les conditions climatiques, forcément très variables d’une année sur l’autre, et donc la coïncidence de la floraison, se fera pour l’un d’entre eux, on l’espère ! Le chercheur dit donc qu’il faut mettre des polliniseurs pour saturer les pistils en pollen compatible, et ainsi obtenir que la nouaison soit la meilleure possible.

Au chercheur d’expliquer à l’oléiculteur, que ce n’est pas en dosant les polliniseurs dans un verger que chaque oléiculteur va contrôler la taille des fruits à la récolte. S’il le dit, c’est un charlatan.

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Publié le: 25/05/2016

Un nouveau cycle de conférences sur l’Olivier

branche d'olivierL’olivier est une culture importante dans le sud de la France. Il souffre actuellement d’une insuffisance de production tant quantitative (Rendement) que qualitative (Taille des fruits) et d’adversités (Mouche, bactéries, champignons). La France n’a pas de programmes de recherche sur cette espèce. L’information de vulgarisation qui parvient aux oléiculteurs est insuffisante pour qu’ils prennent des mesures efficaces objectives pour améliorer la production et la qualité.

Les sites internet qui renseignent les oléiculteurs sont le plus souvent commerciaux et n’apportent pas les éléments contradictoires des méthodes d’amélioration et des méthodes de lutte.

La Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault prend donc l’initiative d’instaurer dans ses locaux un cycle de conférences ouvertes à tous, pour informer, divulguer, proposer, débattre … des méthodes et des protocoles souvent largement diffusés, ouverts à tous, mais avec des limites et restrictions souvent mal connues chez l’olivier.

La SHHNH sollicite pour ce faire la participation et le relais de l’UPPO34, des coopératives de Pignan-Sommières, Coopérative de Clermont-l’Hérault, des Moulins Domaine de L’Oulivie, et du Mas des Vautes, Moulin de la Garrigue, ainsi que des confréries des chevaliers de l’olivier à Nîmes (J Tessier à Marguerite) et Clermont l’Hérault (Hélène Pagès), et des « Terrasses Gellone » et de l’AFIDOL …

                                                                                                                                                                                              André Bervillé

Huit conférences sont prévues, avant l’été, au local de la SHHNH, à 18 h 30.Reprise des conférences en octobre 2016.

La première aura lieu le 18 mai :

« La pollinisation étape clef de la production de fruits chez l’olivier » par A Bervillé (Directeur de recherche en retraite INRA)

Voir l’article correspondant

La deuxième, le 25 mai :
« Les polliniseurs des principales variétés françaises et les problèmes locaux de pollinisation » par A Bervillé (Directeur de recherche en retraite INRA)

Fleurs d'olivier - Crédit photo : André Bervillé

Fleurs d’olivier – Crédit photo : André Bervillé

 

– puis « Les méthodes de lutte contre la mouche » par R. Gimilio, le 1er juin,

–   « La mouche de l’olivier et la lutte bio » par J. Lecomte, le 8 juin,

Aucune conférence n’est prévue pour le mercredi 15 juin.

–  « L’olivier, santé et biodiversité » par Raphaël Colicci, le 6 juillet,

Viendront ensuite 3 conférences, dont la date n’est pas encore fixée, mais qui seront annoncées au fur et à mesure dans les « Événements » du site :

–  « La culture bio de l’olivier » par Hélène Lasserre,

–  « L’amélioration génétique chez l’olivier ? » par A. Bervillé,

–  « L’olivier et la ville en périurbain » par Lucette Laurens.

Le 20/07/2016, une journée technique est organisée par la SHHNH pour lutter contre la mouche de l’olive

Publié le: 10/05/2016